15 avril

Non point à nous, ô Eternel, non point à nous, mais à ton nom donne gloire. Psaume 115, 1

La défaite du machinisme

C'est le titre d'un article de la revue "Science et Vie" de février 1998 qui commente ainsi le naufrage spectaculaire du célèbre Titanic :

" En fait avec ce paquebot ultra moderne cest aussi la foi aveugle dans les bienfaits du machinisme qui a sombré en 1912. A cette époque, qui avait vu apparaître les premières automobiles, la radio, les avions, on croyait sincèrement que le progrès scientifique avait éliminé des risques aussi antiques que le naufrage en mer. Le Titanic était alors le plus grand paquebot du monde, le plus puissant, le plus beau, le plus sûr. Aux yeux du grand public, il avait été conçu par des ingénieurs qui avaient tout prévu, tout calculé ; rien ne pouvait lui arriver. Or, à sa première traversée, il coula à pic, avec plus de 1500 passagers et membres d'équipage, pour n'avoir fait que frôler un iceberg rencontré sur son parcours. Pour la technique, c'était l'échec total, et c'est pourquoi ce naufrage eut un tel retentissement psychologique."

L'admiration des oeuvres par lesquelles l'homme se surpasse contribue à lui donner une haute opinion de ses capacités. Cette grandeur masque en même temps la plus profonde indigence sur le plan moral. Tout ce que l'homme invente et construit avec les capacités extraordinaires qui lui sont données est marqué d'impuissance quand la gloire de Dieu est en question.