Le naufrage du Titanic en 1912 a laissé une trace ineffaçable dans la mémoire humaine ; un film à grand succès vient encore de la rappeler 86 ans plus tard.
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16 avril La patience de Dieu attendait dans les jours de Noé, tandis que l'arche se construisait, dans laquelle un petit nombre, savoir huit personnes, furent sauvées à travers l'eau. 1 Pierre 3, 20 Preuve surgie du fond de l'océan La découverte de l'épave a permis aux experts d'expliquer enfin comment ce splendide paquebot, merveille de la technique, a pu sombrer en trois heures après sa rencontre avec un iceberg. Bien des causes secondaires se sont conjuguées, mais la dernière explication des experts, après examen de quelques échantillons trouvés sur l'épave, serait la fragilité des rivets d'assemblage de la coque. Un certain nombre d'entre eux paraissent avoir sauté ouvrant des voies d'eau qui condamnaient inévitablement au naufrage le palace flottant réputé insubmersible. "Dieu lui-même ne pourrait le faire couler", aurait dit le concepteur. Un tel défi nous impressionne. Et il aura suffi de quelques rivets défaillants pour que, ce 15 avril 1912, l'humanité reçoive une sévère et magistrale leçon d'humilité en voyant sombrer son chef d'oeuvre dans les eaux glacées de l'Atlantique. Quel contraste avec le premier "géant des mers", l'arche de Noé, construite par un seul homme, et dirigée par Dieu lui-même. Elle a navigué une année environ au milieu d'un déluge sans équivalent dans l'histoire, et préservé tous ses passagers. Ce récit-là non plus, les hommes ne devraient pas l'oublier (Luc 17, 26). |
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