4 février

Des centurions

Comme Jésus entrait dans Capernaüm, un centenier l'aborda, le priant et disant : Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, atteint de paralysie et souffrant beaucoup. Matthieu 8, 5 & 6

Matthieu 8 et Luc 7 nous parlent du centurion de Capernaüm dont le serviteur malade fut guéri parce que son maître montra "une grande foi" dans la puissance de Jésus : il savait qu'une parole du Seigneur suffisait.

A la mort de Jésus, le centurion qui veillait sur l'exécution fut bouleversé et il reconnut devant tous qu'il était en présence du Fils de Dieu.

En Actes 10, nous est relatée la remarquable conversion de Corneille, centurion qui servait Dieu par ses aumônes et ses prières. Mais il avait besoin d'un Sauveur, et Pierre lui est envoyé par le Seigneur pour lui expliquer comment il pouvait être sauvé. Il le reçoit avec humilité et reconnaissance, comme venant de Dieu, et c'est la joie qui entre dans son coeur et dans sa maison.

En Actes 27 et 28 enfin, nous trouvons le centurion Jules, chargé de conduire Paul à Rome et dont la conduite envers son prisonnier montre qu'il a été touché par la puissance divine opérant dans l'apôtre.

Quelle que soit la forme d'autorité que nous pouvons détenir dans ce monde, ces exemples nous invitent à reconnaître Celui de qui dépend toute autorité, à qui nous aurons à rendre compte, et qui veut se faire connaître à chacun comme le Dieu Sauveur.