6 août

Jésus dit : ... Celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Jean 6, 36

Que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l'eau de la vie. Apocalypse 22, 17

Mourir de soif ... à côté de la source

Un quotidien du Caire relate ce tragique fait divers : Quatre pèlerins avaient visité un lieu saint de l'Islam sur la côte de la mer Rouge. Au retour leur voiture, pour une raison inexpliquable, quitta la route et se trouva enlisée dans le sable du désert. Personne n'en sut rien, et ils y moururent de soif. Lorsque leurs corps furent découverts quelques jours plus tard, on s'aperçut qu'ils ne se trouvaient qu'à 200 mètres à peine du point d'eau le plus proche.

La plupart d'entre nous vivons dans des pays où l'eau ne manque pas. Il nous suffit d'ouvrir un robinet. Mais nous pensons à une autre soif : la soif de bonheur, de pureté, de vérité, d'amour vrai. Beaucoup éprouvent cette soif-là dans un monde moralement aride et sec. Ils cherchent à l'étancher par ce que le prophète appelle "des citernes crevassées qui ne retiennent pas l'eau" (Jéremie 2, 13). Ils ont de nouveau soif, comme le Seigneur Jésus le fait comprendre à une certaine femme de la Samarie, venue remplir sa cruche au puits de Sichar (Jean 4). Oui, la soif physique est bien l'image de l'insatisfaction permanent du coeur humain, soif que rien sur cette terre ne peut apaiser définitivement. Eprouvons-nous cette soif de l'âme ? Alors écoutons l'invitation pressante de Jésus : "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive" (Jean 7, 37).

Ouvrez les yeux, faites un pas : la source est là tout près, gratuite, inépuisable.