2 décembre

Arrête-toi maintenant, et je te ferai entendre la parole de Dieu. 1 Samuel 9, 27

Voici, c'est maintenant le jour du salut. 2 Corinthiens 6, 2

La naissance et la mort

La première est considérée comme heureuse, l'anniversaire qu'on fêtera d'année en année. Certaines cultures associent même le nom d'un enfant au jour de sa naissance. Au Togo, par exemple, suivant que vous êtes né un lundi, un mercredi ou un vendredi, vous vous appellerez Kodzo, Kokou ou Kofi.

Le jour de la mort, est, au contraire, une date inconnue et à laquelle on aime mieux ne pas penser. Il met fin à notre existence sur terre, qui, même si elle doit être pour la plupart de nous à cheval sur deux millénaires, n'en sera pas prolongée pour autant.

Réflexions banales ? Où voulons-nous en venir ? A prendre toujours davantage conscience de l'importance de notre courte vie terrestre dans l'histoire éternelle de notre âme. N'est-elle pas d'abord l'occasion que Dieu donne à chacun d'être identifié par une troisième date qui peut changer définitivement le cours de cette histoire : celle d'une rencontre avec Jésus Christ ? Lui-même en parle dans l'Evangile comme d'une nouvelle naissance, lors de laquelle la vie divine, une vie éternelle, vient renouveler notre être intérieur. Confession de nos péchés, foi en Jésus mort pour nous : telle est la condition pour que nous la recevions.

Y a-t-il une telle date partageant en deux votre vie ? Sinon, pourquoi ne serait-ce pas aujourd'hui ?