28 décembre
La croix de Jésus : un échec apparent
Dans un monde où les hommes aiment se faire servir, Jésus est venu pour servir, et il a fait du bien sans prendre l'attitude distante d'un bienfaiteur qui veut montrer sa supériorité. Jésus est venu en ami. Lors de sa rencontre avec la femme samaritaine, il sollicite même un service (Jean 4). Il était l'ami des humbles et des pauvres.
Si Jésus n'avait pas été déposé dans une crèche, s'il avait été accueilli dans un palais, les bergers auraient-ils pu venir l'adorer ? C'est ce dépouillement qui nous le rend si cher : nous sentons que nous pouvons nous approcher de lui. Il est toujours le même dans sa patience, sa douceur et son humilité.
Nous pouvons connaître des échecs, et souvent par otre faute. Voilà un écolier qui n'a pas assez travaillé et qui échoue à son examen. Mais il peut arriver que nous subissons un échec malgré des études bien suivies. Il y a toutes sortes d'échecs : ceux de la profession, ceux de la famille, ceux du coeur ... Qui d'entre nous n'en a jamais eu ?
Par la bouche du prophète, Jésus fait le bilan de sa visite à l'humanité : "J'ai travaillé en vain ..." mais il se hâte d'ajouter que c'est Dieu qui appréciera son oeuvre. Et voici la réponse divine : "Je te donnerai pour être mon salut jusqu'au bout de la terre" (Esaïe 49, 6).
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