5 septembre

Ainsi il fallait que le Christ souffre et qu'il ressuscite d'entre les morts le troisième jour et que la répentance et la rémission des péchés soient prêchées en son nom à toutes les nations. Luc 24, 46 - 47

Le jour où tout s'est ouvert

Le chapitre 23 de l'évangile selon Luc se clôt sur un triste crépuscule. On a mis Jésus dans le tombeau. Il n'y a plus d'espoir pour ses disciples. Mais au chapitre 24 se lève le matin de la résurrection. Alors tout va s'ouvrir sur un avenir de gloire et de joie, conséquence d'un tombeau vide.

Cette tombe est ouverte, l'ange a roulé la pierre (v. 3). Jésus est vivant, ressuscité.

Le coeur des deux disciples qui retournaient chez eux, à Emmaüs, était fermé de tristesse. Mais quelqu'un les rejoint et se met à marcher avec eux, quelqu'un qui fait brûler ces coeurs en leur ouvrant les Ecritures (v. 32). Par les livres de Moïse et par les prophètes, le Maître lui-même leur explique tout ce qui le concerne. Quand il est à table avec eux et bénit le pain, leurs yeux s'ouvrent et ils le reconnaissent (v. 31).

Un peu plus tard, les apôtres, anxieux derrière des portes fermées, voient tout à coup le Seigneur au milieu d'eux (v. 36). Ne laisseront-ils pas dorénavant les portes ouvertes, pour être les témoins courageux de la résurrection ?

Jésus leur ouvre alors l'intelligence pour qu'ils puissent comprendre ce qu'il veut leur dire. L'Evangile est ouvert : le pardon des péchés est annoncé sans délai à toutes les nations (v. 47). Leur bouche ne serait-elle pas alors ouverte aussi pour témoigner de ces choses (v. 48) et pour louer Dieu continuellement (v. 53) ?