19 juin

Il n'y a pas de juste, non pas même un seul ; il n'y a personne qui ait de l'intelligence, il n'y a personne qui recherche Dieu ; ils se sont tous détournés, ils se sont tous ensemble corrompus ; il n'y en a aucun qui pratique la bonté, il n'y en a pas même un seul. Romains 3, 10 - 12

Avis de recherche

On dit que Diogène, le célèbre philosophe cynique grec, se promenait en plein jour avec une lanterne en déclarant : "Je cherche un homme". Il n'en avait encore trouvé aucun qui soit digne de porter ce nom.

Un autre philosophe, moderne celui-là, l'ethnologue Claude Lévi-Strauss était du même avis. Voyageant d'un continent à l'autre, il avait consacré de longues décennies à étudier les hommes. Alors qu'il avait 80 ans, un journaliste a fait ce qu'il a appelé une radioscopie de sa vie pour en dégager les points forts. A la fin de l'entretien, il lui a demandé : "Vous qui avez rencontré tant de personnages célèbres, lequel d'entre eux aimeriez-vous fréquenter ?

- Aucun, fut la réponse brève et sans appel.
- Mais que c'est triste, s'insurge le journaliste, vous ne faites alors aucune confiance à l'homme".
- Je ne crois pas qu'il y ait de grandes raisons de faire actuellement confiance à l'homme".

La parole de Dieu est d'accord depuis toujours avec ce pessimisme. Le début de l'épître aux Romains, par exemple, brosse un tableau désespérant de toute l'humanité (païens, Grecs, Juifs, y compris les moralistes et les ... philosophes). Mais elle nous révèle aussi Celui qui ne déçoit jamais : Jésus, le Sauveur du monde. Le connaissez-vous ? Le fréquentez-vous ?